G-5-Hommage à mon père

Hommage à mon père

" Cher papa demain, c’est la fête des pères et tu nous manques déjà...Comme l'a si bien dit l'abbé Guy, tu fus un homme courageux...levé le premier couché le dernier.
Tu nous as montré l'exemple d'un homme droit, honnête, mais surtout, d'un père plein de tendresse sous ton air bourru. Chaque dimanche, quand nous étions enfants, tu savais t’arrêter pour nous emmener faire un pique-nique  dans les bois, à ché creuses ou à la mer. Grâce à toi, nous aimons la nature.
Avec tes parents...ce fut parfois difficile, mais tu les as toujours honorés.
A ta retraite, tu avais aménagé, pour maman, un petit coin de paradis où elle pouvait s'occuper de ses fleurs, tu fus un bon mari, tu fus un bon père, un grand père attentionné, et un arrière-grand-père très câlin.
A chaque événement de votre vie, tous tes enfants, grands et petits, étaient là réunis près de vous.
Maman t'a quitté, ce fut un coup terrible pour toi, maintenant tu l'as rejoint, ainsi que  ceux qui nous ont quittés un peu trop vite, je pense à Victor et je pense à Hugues.
Vers la fin de ta vie, tu te posais beaucoup de  question  sur là-haut, aujourd’hui, tu as les réponses.
Je te souhaite un bon voyage, dans cette vie nouvelle, que Dieu t’accueille dans sa demeure. Au revoir mon petit  père."

en mars 2012

avec maman en 2007

avec ses deux adorables arrières petites filles Margaux à droite etAnaëlle à gauche

à la naissance de Margaux,4 générations de femmes

à la naissance d'Anaëlle 2003

à leur 50ème anniversaire de mariage, nous les avons remariés

comme ils étaient heureux

6o ans de mariage avec leurs enfants Madeleine Claude Claudine

les petits enfants Eric Corinne,lyne,Cathou,Nathan et Mélanie

les arrières petits enfants

Mon père disait:

"vous ne l'avez pas connu, vous la guerre, mi,je va te la raconter: (asseyons- nous le récit sera long)

J'étais ach bos Bomy,avec min cousin Michel Thélier,le frère de Madeleine,tu ne l'as pas connu, il est mort,quand j'étais soldat.

C'était en aout 1944....on voit arriver des avions sur le grand bos, ils lachent des bombes, puis sur Erny, on dit  cha y est chez nos maisons,on s'est allongés   din chez camps dans une ornière, on n'en menait po large té sais.

Après ,on est descendus vers le village, à toute vitesse,in  bas des écoles,chez Mathilde, Michel est partit vers la  rue d'en haut,chez bombes tombaient partout, mi je suis parti  vers  em' mazon ach pont. On était jonnes, on voyait pas le danger.

Je suis sure que Michel, il est tombé malade aprés, ça marque   tu sais...

Arrivé  àm mazon,parsonne!  je criais hep  hep em' mère al éto dans la rivière sous le pont,avec Jean,Henri l'abbé Dubreucq,Alexandre Léger et même un allemand.

Les avions bombardaient l'hermitage  à Enquin, l'allemand nous a  dit   nixte  3 kilomètres.

Quand  cha s'est calmé, on a été vire les dégats,el 'mazon Athur Baurain il resto plus rien,y'avais un gros tas de terre, et Arthur y éto dessus mort bien sur.Sin matelas éto tout en haut sur le toit du hangar àl mazon Lucien st Pol.

Le curé, il a lu son orémus puis on fait une civière de fortune, et on a été le déposer chez Zoé.Alexandre Léger, min frere ech curé,Eugène martin( ech ti briz) et mi.

Sa femme Sylvie, s'était réfugiée, dans la niche du chien, elle était en train de moute ses vaques, ech tien y éto devenu fou on a du l'abatte,il ne laissait pas  approcher.

C'était terrible, ce jour là ,il n'y avait personne dans le village, min père était parti avec à Hazebrouck réquisisionnés par chez boches avec plus de 30 bidets,et chés tombreaux, et des hommes bien sur.

On ne peux pon oublier cha... vous n'avez pas connu la guerre ... mi je suis resté marqué...

Arthur Baurain et sa femme Silvie Davrout

mettre le son